
La députée de la Côte-Nord se réjouit de voir le projet de loi C-319 du Bloc Québécois passer une étape importante. Il vise un traitement juste et équitable pour tous les aînés admissibles à la pension de vieillesse du gouvernement fédéral.
Pour Marilène Gill, il s’agit d’une belle victoire du Bloc qui obtient l’appui d’une majorité de députés. Elle survient à un moment où l’inflation perdure et où la pauvreté menace un nombre de plus en plus élevé d’aînés au Québec.
Les parlementaires se sont clairement prononcés contre le principe de deux classes d’aînés, injustice créée par le gouvernement libéral, déclare la députée Gill. Elle déplore une hausse des prix qui représente un casse-tête financier pour bon nombre de personnes de 65 à 74 ans exclues par le gouvernement fédéral de la hausse de la pension de vieillesse.
Aînés acculés à la pauvreté
« L’inflation persistante n’a fait qu’exacerber leurs difficultés et ils ne disposent plus des ressources suffisantes pour pourvoir à leurs besoins de base, comme se nourrir et se loger. Notre projet de loi permettra de rétablir une aide salutaire pour les nombreux aînés acculés à la pauvreté », se réjouit la députée de Manicouagan. Le Bloc Québécois a repris les revendications des groupes de défense des retraités et des aînés.
« Pour ceux qui ont bâti la société dont nous bénéficions aujourd’hui, il est de notre devoir de corriger la situation. Il s’agit d’une cause qui doit s’élever au-delà de toute partisanerie, comme l’ont bien compris une majorité de députés fédéraux qui ont appuyé notre projet de loi. Il est malheureux que les libéraux n’aient pas démontré la même compassion à l’égard des aînés », commente Marilène Gill.