Longtemps impliquée pour le mieux-être des jeunes dans sa Minganie natale, la députée de Duplessis a travaillé fort pendant deux ans avec la commission Laurent. Elle aime beaucoup le rapport final déposé lundi et souhaite que l’absence de partisanerie politique permette de passer à l’action pour protéger nos enfants.
Lorraine Richard s’est sentie privilégiée de participer au groupe de 12 commissaires qui proposent une véritable révolution dans la réorganisation des services centrés sur la protection de la jeunesse en misant sur la prévention.
La Commission instaurée après le décès d’une fillette à Granby en avril 2019 a publié une réflexion de 500 pages et une quinzaine de recommandations concrètes, comme l’amélioration des conditions de travail des intervenantes en DPJ, la création d’une Charte des droits de l’enfant, d’un poste de Commissaire au bien-être des jeunes et d’un système de médiation familiale gratuit avant le recourir au tribunal.
Le rapport Laurent va marquer l’histoire du Québec, selon la députée basée à Sept-Îles. Il va être précieux dans les communautés innues en quête d’autonomie et sur toute la Côte-Nord, croit Lorraine Richard. Elle félicite le premier ministre François Legault et son ministre de la Famille qui ont affirmé hier que le gouvernement allait agir dans le sens du rapport Laurent.
La députée péquiste de Duplessis a vraiment l’impression que dans le dossier de la protection de la jeunesse, tous les partis politiques au Québec ont une sincère volonté d’améliorer les choses.
