
Des marches et vigiles à la mémoire des enfants disparus, des familles et des survivants ont eu lieu à plusieurs endroits, dont Mani-utenam et Québec, transformant la Fête du Canada en événement de solidarité à la suite de la découverte de 1148 corps à proximité de trois pensionnats indiens.
Même le club de hockey Canadien a transformé son message du 1er juillet en déclaration rendant hommage aux communautés autochtones et à leurs précieuses contributions à notre société, tout en reconnaissant les drames passés et continus auxquels elles sont confrontées.
Le Pemier ministre Legault a également commenté, en nommant que les premières nations, étant des autochtones, ont été très accueillantes pour les nouveaux arrivants.
Le Centre Amitié Autochtone de Sept-Îles et l’Institut Tshakapesh ont organisé la marche en soirée entre l’entrée de la communauté et le site du Festival Innu Nikamu, ancien site du pensionnat de Mani-utenam. Des dizaines de personnes majoritairement habillées en orange se sont recueillies sous le thème «Kassinu auass apatenitakushu (chaque enfant compte).



Plusieurs Innus de la Côte-Nord, dont le chef d’Ekuanitshit Jean-Charles Piétacho, se sont rendus au rassemblement du côté de Québec. Des centaines de personnes ont répondu à l’invitation de l’Assemblée des Premières Nations sur le site de l’événement Kwe portant là aussi des chandails orange. Tous les partis politiques étaient représentés dont le PQ par le député de Baie-Comeau entre autres Martin Ouellet.

Plusieurs villes ont annulé les activités de la fête du Canada. Sur la Côte-Nord, peu de festivités étaient prévues en raison de la pandémie. Le maire de Port-Cartier Alain Thibault a demandé de mettre les drapeaux du Canada en berne en signe de respect et de support envers les communautés autochtones.