
La dépendance au gaz russe amplifie l’intérêt pour des nouvelles sources d’énergie comme l’hydrogène non seulement en Allemagne, mais aussi à Sept-Îles. La guerre en Ukraine va accélérer la percée technologique et il ne faut pas manquer le bateau, selon le directeur général de Développement Économique Sept-Îles Russell Tremblay.
Alors que le Québec vient de se donner une première stratégie sur les bioénergies et l’hydrogène, Sept-Îles doit se positionner. Pour la grande industrie de la Côte-Nord, l’hydrogène pourrait servir comme réactif surtout, mais aussi comme source d’énergie.
Selon Russell Tremblay, les opportunités sont grandioses, comme la transformation du fer à proximité des mines ou la production d’acier vert septilien. Il reste beaucoup de défis, mais c’est le temps de se retrousser les manches, calcule le directeur de DÉSI.
Pointe-Noire dispose d’attraits naturels intéressants avec l’apport en eau douce de la rivière Sainte-Marguerite pour la production d’hydrogène. DÉSI travaille à mettre en valeur les avantages, alors que les grandes entreprises dont Aluminerie Alouette et ArcelorMittal visent une décarbonisation dans les prochaines décennies.