La guerre en Ukraine accélère les visées de Sept-Îles pour la production d’hydrogène

(photo pixabay)

La dépendance au gaz russe amplifie l’intérêt pour des nouvelles sources d’énergie comme l’hydrogène non seulement en Allemagne, mais aussi à Sept-Îles. La guerre en Ukraine va accélérer la percée technologique et il ne faut pas manquer le bateau, selon le directeur général de Développement Économique Sept-Îles Russell Tremblay.

Alors que le Québec vient de se donner une première stratégie sur les bioénergies et l’hydrogène, Sept-Îles doit se positionner. Pour la grande industrie de la Côte-Nord, l’hydrogène pourrait servir comme réactif surtout, mais aussi comme source d’énergie.

Selon Russell Tremblay, les opportunités sont grandioses, comme la transformation du fer à proximité des mines ou la production d’acier vert septilien. Il reste beaucoup de défis, mais c’est le temps de se retrousser les manches, calcule le directeur de DÉSI.

Entrevue avec le directeur général de Développement Économique Sept-Îles Russell Tremblay

Pointe-Noire dispose d’attraits naturels intéressants avec l’apport en eau douce de la rivière Sainte-Marguerite pour la production d’hydrogène. DÉSI travaille à mettre en valeur les avantages, alors que les grandes entreprises dont Aluminerie Alouette et ArcelorMittal visent une décarbonisation dans les prochaines décennies.