
Avec un budget annuel de près de 5M$, la Municipalité régionale de comté Sept-Rivières s’implique dans le développement économique et plusieurs projets de services collectifs, comme Taxibus ou Station Gallix. Représentants seulement deux villes, les dirigeants de la MRC font rapidement consensus.
Les maires et les élus de Sept-Îles et Port-Cartier n’ont pas le choix de s’entendre lors des rencontres de la MRC. «C’est un grand avantage!», souligne le directeur général Alain Lapierre.
Le choix du développement
Le gouvernement du Québec a transféré des fonds et des responsabilités aux MRC de la région. Depuis la disparition de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de la Côte-Nord, le budget de celle de Sept-Rivières a doublé.
Les MRC sont devenus des gouvernements locaux avec une autonomie décisionnelle, constate Alain Lapierre. Chaque MRC s’est développée différemment. Sept-Rivières a choisi le développement économique et communautaire.
Bureau de proximité à Port-Cartier
Avec une dizaine de fonds et programmes différents, la MRC Sept-Rivières applique des critères d’équité et évalue les propositions au mérite. «Notre organisation ne fait pas de politique dans la distribution de subventions», affirme le DG Alain Lapierre.
Il n’y a pas de quotas pour chaque ville. Mais la MRC qui a son siège social à Sept-Îles a ouvert en 2022 un bureau à Port-Cartier pour s’assurer que l’information est disponible à proximité et accompagner les promoteurs locaux, entreprises ou OBNL.
Les initiatives privées et celles issues du dynamisme de la communauté innue de Uashat mak Maliotenam sont bienvenus au Fonds Région et Ruralité, principal levier d’investissement de la MRC Sept-Rivières.
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