La Nation naskapie de Kawawachikamach travaille à la protection de la faune nordique

La communauté naskapie de Kawawachikamach est située à quelques kilomètres de Schefferville et Matimekosh-Lac-John. (Photo tirée de la page Facebook Naskapi Nation of Kawawachikamach)

Le gouvernement du Québec verse une subvention maximale de 1 461 550 $ à la Nation naskapie de Kawawachikamach, afin qu’elle poursuive sa contribution à la protection de la faune. Les fonds permettent aux agents de la faune naskapis de collaborer avec le Québec pour surveiller le territoire et les animaux qui y vivent.

La communauté de Kawawachikamach près de Schefferville a signé deux ententes en protection de la faune avec le gouvernement québécois. Elles financent depuis 2018 la formation, le recrutement et le maintien des services d’assistants à la protection de la faune.

Le nouveau financement prévu sur trois ans découle du partenariat sur le développement économique et communautaire entre les Naskapis et le Québec.

Gardiens du territoire

«Les Naskapis vivent en harmonie avec la nature depuis des siècles. La survie de notre peuple en dépend. Il s’agit également d’une occasion de joindre nos ancêtres et Nuchimiyuschiiy, notre territoire traditionnel», commente la cheffe de Kawawachikamach, Theresa Chemaganish, 

L’octroi a été annoncé par le ministre de l’Environnement, de la Faune et des Parcs Benoit Charette, ainsi que le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations, Ian Lafrenière.

«Nous gagnons à miser sur le leadership, les connaissances et le savoir ancestral des communautés autochtones sur les questions fauniques. Cette subvention représente l’esprit de coopération et de respect mutuel entre le Québec et les Naskapis», pour le ministre Ian Lafrenière.

«Les nations autochtones sont des alliées naturelles de la faune. Elles contribuent à la vitalité de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. Ce partenariat avec la Nation naskapie de Kawawachikamach assure la surveillance des activités de chasse, de pêche et de piégeage sur le territoire», affirme le ministre de l’Environnement Benoit Charrette.