La négociation locale aussi est difficile dans les CPE de Sept-Îles

Josée Harel vice-présidente et Stéphanie Tanguay présidente STT CPE Sept-Îles CSN

Les travailleuses des CPE de Sept-Îles réclament des pauses plus sécuritaires pour les enfants. Une éducatrice responsable de 10 enfants se retrouve à en superviser 20 lors des autopauses dans les six CPE de Sept-Îles, dénonce le syndicat des travailleuses affilié à la CSN.

La motivation des éducatrices est au plus bas. Plusieurs filles regardent les emplois disponibles ailleurs, affirme la présidente du STT CPE de Sept-Îles Stéphanie Tanguay. L’irritant des autopauses s’ajoute à la surcharge de travail liée à la pénurie de main-d’œuvre et à la frustration d’offre salariale insuffisante pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis 18 mois.

La vice-présidente du syndicat Josée Harel déplore une situation qui compromet la sécurité des enfants avec les autopauses sans ajout de personnel dans les CPE de Sept-Îles.

Entrevue: Stéphanie Tanguay et Josée Harel présidente et vice-présidente STT CPE Sept-Îles CSN

Dans ce contexte d’échec tant de la négociation locale que nationale, des jours de grève s’ajoutent en octobre dans les CPE de Sept-Îles. Les travailleuses syndiquées seront en grève une demie-journée le 13, puis les journées complètes du 14 et 15 octobre.