La pénurie de logements abordables complique les solutions à l’itinérance pour Transit Sept-Îles

Le séjour de la clientèle se prolonge à la maison de Transit Sept-Îles, en raison de la crise du logement. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Malheureusement la clientèle ne baisse pas à la maison Transit Sept-Îles, 100% des lits sont occupés! Heureusement le financement gouvernemental augmente pour la lutte à l’itinérance. C’est surtout la pénurie de logements abordables qui complique le retour à l’autonomie de personnes qui tentent de réorganiser leur vie.

En poste depuis 8 mois comme directrice, l’ancienne intervenante pendant 19 ans à Transit Sept-Îles Valérie Santerre constate qu’il devient difficile de trouver de l’hébergement pour des personnes qui montre une volonté de sortir de l’itinérance. Leur séjour à la Maison Rotary de la rue Gamache, gérée par Transit Sept-Îles, se prolonge.

Des propriétaires de logement abusent

La directrice Valérie Santerre explique que des propriétaires de logements abusent dans le contexte de pénurie de logements. Ils exigent des références et s’échangent des listes « noires » de locataires qu’ils jugent mauvais payeurs. Ces personnes se retrouvent en situation d’itinérance. Transit Sept-Îles les héberge et les accompagne mais, sans logements disponibles, impossible de faire des miracles.

Entrevue avec Valérie Santerre, directrice Transit Sept-Îles

Transit Sept-Îles bénéficie d’un financement de la part des gouvernements en croissance, ce qui permet de conserver une équipe d’employés motivés par la cause.

L’organisme a décidé de ne pas réaliser son activité de financement Bateau-dragon en 2023. La logistique pour l’organisation de la compétition amicale représente plusieurs heures de travail entre les mois de février et la réalisation de l’événement en juillet.

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