
Considérant les ravages causés par la tordeuse de bourgeons de l’épinette et l’importance de l’industrie forestière à Port-Cartier et sur la Côte-Nord, la proposition de la Sopfim qui réduit la pulvérisation au sixième du programme initialement prévu est inacceptable pour le maire Alain Thibault.
Il a consulté des experts de la compagnie Arbec et du comité sur la forêt de l’UMQ pour conclure qu’il faudra poursuivre les pressions politiques. La Société de protection de la forêt contre les insectes et les maladies avait annoncé l’annulation de son programme pour 2020 en raison des risques liés à la COVID-19. Devant le désaccord des élus des quatre régions concernées, elle s’est ravisée et planifie l’épandage d’insecticide biologique sur 115 500 hectares de forêt boréale plutôt que 665 000, dont 12 550 pour la Côte-Nord.
Pour le maire de Port-Cartier Alain Thibault, c’est insuffisant. En plus des conséquences sur les emplois en foresterie, le paysage de la Côte-Nord devient moins attrayant pour la villégiature. Même les animaux seront tentés de fuir l’arrière-pays de la Côte-Nord, s’il ne s’effectue pas un travail de protection des arbres encore sains, craint le maire Thibault.
En entrevue radio aujourd’hui, le maire de Port-Cartier et préfet de la MRC des Sept-Rivières se réjouit aussi de la décision du CISSS Côte-Nord de maintenir les contrôles routiers de la région de Tadoussac jusqu’au 31 mai.