Redevenu producteur maraîcher nordique après plusieurs années à se spécialiser dans la culture du bleuet, Denis Picard constate que la récolte de légumes en 2023 est plutôt difficile dans Sept-Rivières. Par contre, ses anciens champs de bleuets lui semblent avoir profité d’une météo très favorable.
Denis Picard a vendu l’été dernier sa bleuetière à Gallix et ses entreprises de commercialisation comme Bleu-Nord. Il se concentre sur sa compagnie agricole : Les Jardins ADN. Elle produit 30 cultures différentes au Canton Arnaud.
Mauvais pour les légumes
Les pluies des dernières semaines ont compliqué la situation dans les champs des agriculteurs de la région. Certaines plantations ont aussi été affectées par le déficit hydrique du mois de mai. La saison de récolte a débuté un peu plus tard et la production maraîchère est moins abondante, résume Denis Picard.
Agriculteur au nord du 50e parallèle depuis son enfance, Denis Picard mise maintenant sur des serres mobiles pour démarrer les semences plus tôt et prolonger la récolte jusqu’en décembre. Les Jardins ADN traversent une année de transition en 2023 en abandonnant le kiosque et les installations de Gallix pour se relocaliser au Canton Arnaud.
2e bonne année bleue
Dans le cas des producteurs de bleuets, ils ont profité d’une bonne survie hivernale des plants, de temps sec au bon moment, avant la pluie favorable à la croissance des petits fruits. Après avoir connu une bonne année 2022, la production de bleuets sur la Côte-Nord s’annonce presque aussi intéressante en 2023.
Avec une production moyenne de plus de six millions de livres par année, la Côte-Nord s’inscrit au deuxième rang des régions productrices de bleuets sauvages, après le Saguenay–Lac-Saint-Jean.