La relance de l’industrie forestière crée déjà plus de 200 emplois à Port-Cartier, se réjouit le maire

La relance de l'industrie forestière étant la priorité post-pandémie dans la MRC de Sept-Rivières, les maire de Port-Cartier et Sept-Îles s'impliquent au Comité sur la forêt de l'UMQ. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Le maire de Port-Cartier est très heureux du démarrage enfin de l’usine de biocarburant A.E. Côte-Nord. Il a permis une relance de la scierie d’Arbec, de la coupe forestière et du transport du bois, grâce à une entente avec ArcelorMittal. En plus, BioÉnergie A.E. a décidé de retirer sa contestation de l’évaluation foncière et paiera ses taxes municipales, se réjouit Alain Thibault.

La reprise en foresterie depuis le printemps représente déjà entre 200 et 250 emplois, calcule le maire de Port-Cartier. Seules les difficultés de recrutement à la scierie retardent certaines retombées de l’entente annoncée en mai pour la vente de l’huile pyrolytique port-cartoise de Bioénergie A.E. à l’usine de boulette de fer d’ArcelorMittal.

L’usine a produit ses 250 000 premiers litres de biocarburant à partir des résidus forestiers accumulés à Port-Cartier. Selon le maire Thibault, 90% de la production alimente l’usine de bouletage d’ArcelorMittal tout près, ce qui assure la pérennité d’emplois de qualité.

Alain Thibault entrevoit d’autres projets autour de la relance de l’usine de biocarburant achevée de construire dans la controverse en 2016, comme une production de biocharbon ou de granule.