La relance en foresterie fortement ralentie par la pénurie de main-d’œuvre à Port-Cartier

Manifestation du syndicat Unifor qui représente les travailleurs d'Arbec et de Résolu sur la Côte-Nord (photo Facebook Arbec Port-Cartier)

Les marchés sont profitables pour le bois d’œuvre d’Arbec Port-Cartier. La relance de l’usine Biocarburant A. E. a réglé le problème de l’utilisation des résidus des arbres acheminés à la scierie du boulevard Portage des Mousses. Par contre, la difficulté de recruter des travailleurs freine la production. Pourtant, ce sont des emplois de qualité, selon le syndicat Unifor.

L’usine devrait fonctionner avec 130 employés, mais on a réussi à en embaucher seulement 80. «Ce sont des emplois attractifs, c’est le bassin de main-d’œuvre qui n’est pas là», affirme l’ancien résident de Port-Cartier devenu directeur québécois d’Unifor Daniel Cloutier.

Il était de retour sur la Côte-Nord hier pour discuter des défis de l’industrie forestière. Les délégués syndicaux de Port-Cartier lui ont surtout parlé de la pénurie. Daniel Cloutier invite Arbec à envisager le recrutement à l’international, comme la Scierie des Outardes, qui accueillera à Baie-Comeau des travailleurs du Nord de l’Afrique l’été prochain.

Entrevue avec Daniel Cloutier, directeur québécois Unifor

Le syndicat regroupe près de 1000 travailleurs à Port-Cartier, Baie-Comeau et en Haute-Côte-Nord. Il est préoccupé par la pénurie de main d’œuvre, mais aussi par le plan de rétablissement du caribou forestier, qui pourrait diminuer les approvisionnements des usines de la Côte-Nord.