
La revue Littoral publiée par le Grénoc du Cégep de Sept-Îles arrive à un tournant de son histoire. Une nouvelle coopération avec la Laboratoire de recherche sur l’imaginaire du Nord de l’UQÀM assure la pérennité de la publication. Le nouveau numéro qui sera lancé au Cégep dans une semaine comprend un dossier aux événements de Sept-Îles en 1972.
La 17e revue Littoral est volumineuse avec 228 pages et comporte des changements graphiques le rendant plus lisible et dégagé. Le fondateur du Groupe de recherche sur l’écriture nord-côtière (Grénoc) et de la revue Littoral Pierre Rouxel assure que la mission reste la même en étudiant les trois cultures de la Côte-Nord dans les langues française, innue et anglaise.
Nouvelle ère pour Littoral
Le partenariat avec le chercheur de l’UQÀM Daniel Chartier, déjà collaborateur de la première heure du Grénoc, permettra aussi à la revue de la Côte-Nord de rayonner davantage à l’extérieur.
La 17e revue Littoral emprunte un style d’écriture engagée. Un ancien enseignant du Campus Mingan (devenu le cégep de Sept-Îles) Jacques L. Boucher, pilote la couverture des événements politiques de la révolte du premier Front commun syndical du Québec.
Les militants avaient pris le contrôle de la station de radio locale et de l’Hôtel de Ville de Sept-Îles en 1972. Le malaise persistant à la suite du drame qui a causé décès et blessures lors d’une manifestation devant le Palais de justice du boulevard Laure transparaît aussi dans Littoral, 51 ans après.
D’autres nouveautés arrivent avec ce numéro, toujours en misant sur la diversité. Il rassemble une vingtaine d’œuvres d’auteurs qui témoignent de moments forts de la vie nord-côtière.