Le Prix littéraire Myriam-Caron a été remis hier soir à la romancière innue de Pessamit Carole Labarre par le Groupe de recherche en écriture nord-côtière. La remise a suivi la cérémonie d’ouverture officielle du Salon du livre de la Côte-Nord.
Le vice-chef de Uashat mak Mani-utenam Kenny Régis a profité de l’occasion pour rappeler que le Salon est aussi important pour sa Nation, 25% des élèves des écoles d’ITUM se rendront sur place. Il a adressé un message au milieu littéraire. «Je vous invite à éliminer le mot réserve et à intégrer le mot communauté», a-t-il lancé.
Littérature autochtone
Carole Labarre a publié son premier roman «L’or des mélèzes» aux Éditions Mémoire d’encrier l’automne dernier. Les commentaires des cinq membres du jury du Prix Myriam-Caron sont élogieux. Le livre constitue une belle porte d’entrée sur la littérature innue avec une galerie de personnages intéressants. Ils décrivent un premier roman lumineux sans mettre de côté les moments difficiles de la vie.
Le Prix littéraire du Salon du livre contribue à honorer la mémoire de l’autrice nord-côtière décédée en 2016 à l’âge de 41 ans, Myriam Caron. Une bourse de 1000$ est accordée à la lauréate 2023 Carole Labarre.
La cérémonie d’ouverture du jeudi soir a aussi permis d’honorer l’ancienne présidente du conseil d’administration du Salon du livre de la Côte-Nord, Valérie Dionne, toujours impliquée dans l’animation, à titre de bénévole de l’année.
Hier, des centaines de jeunes des écoles primaires de Baie-Comeau à Havre-Saint-Pierre ont visité le Salon en matinée à l’aréna Guy Carbonneau de Sept-Îles. En après-midi, la zone jeunesse accueillait surtout des élèves du Secondaire. La grande fête annuelle de la littérature se poursuit jusqu’à dimanche avec 80 auteurs présents à Sept-Îles.
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