La sécurité des enfants sous le radar en période de grève des transports

(Photo Benjamin Ducornait - Macotenord.com)

La grève des chauffeurs d’autobus à Sept-Îles soulève la question de la sécurité des enfants aux abords de nos écoles. Des parents rapportent des comportements dangereux alors que la SQ multiplie les patrouilles.

Depuis mardi, la trentaine de chauffeurs d’autobus scolaires sont en grève entraînant un achalandage inhabituel de véhicules à proximité des écoles de la Ville. L’attente est parfois longue devant les établissements et les parents doivent prendre leur mal en patience, surtout par jour de tempête.

Bien avant le début de la grève, le Centre de Services scolaire du Fer avait prévu le coup. Une collaboration étroite a été mise en place avec le poste de la Sûreté du Québec de Sept-Îles pour que des agents de police soient mobilisés sur le terrain pendant la grève.

« La priorité est d’avoir des agents de polices aux entrées et sorties des établissements scolaires et des brigadiers aux intersections mais il ne peut pas y en avoir à chaque rue » concède la conseillère municipale et présidente du comité de circulation Guylaine Lejeune.

Collaboration des parents

La conseillère Guylaine Lejeune appelle à la prudence des parents qui doivent éviter notamment de déposer leurs enfants du mauvais côté de la rue. Quant aux autres automobilistes, ils sont invités à ralentir en zone scolaire.

De la prévention auprès des enfants doit aussi être effectuée. Guylaine Lejeune rappelle le fléau du cellulaire à la main qui rend les piétons d’autant plus vulnérables qu’ils ne sont pas concentrés sur leur environnement.

Du côté des parents

Au 4e jour de la grève, les parents s’organisent comme ils peuvent et la grève est contraignante. Beaucoup de Septiliens doivent s’absenter pendant leurs heures de travail pour aller chercher leurs enfants à l’école.

Quant à la police, sa présence est remarquée témoigne Audrey Gagnon, mère de deux enfants. « C’est vraiment rassurant, en quelques rues j’ai vu quatre chars de la SQ ».

Certains parents réclament une présence accrue de brigadiers, notamment à des intersections très passante comme celle de La Vérendrye – St-Laurent. « Toutes les demandes sont étudiées », indique Mme Lejeune qui conseille aux jeunes de ne pas hésiter à aller un peu plus loin pour traverser avec un brigadier même si le trajet est rallongé.