
La pénurie de main d’œuvre crée encore des conditions difficiles pour les infirmières de la Côte-Nord, particulièrement à l’urgence de Sept-Îles. Le syndicat perçoit une nouvelle volonté d’agir de la part de la direction du CISSS. Le SIISNEQ participera avec ouverture à une série de rencontres débutant aujourd’hui pour trouver les interventions conjointes avec l’employeur pour garder le personnel.
«Le recrutement va plutôt bien au CISSS Côte-Nord. Le problème est de retenir les infirmières embauchées. La région est considérée en grande difficulté avec beaucoup de main d’œuvre indépendante», explique la présidente du Syndicat des intervenantes en santé du nord est du Québec, Nathalie Savard.
Deux millions de dollars seront consacrés à des projets pour rendre les infirmières de la région plus heureuses au boulot. La présidente Nathalie Savard affiche de l’optimisme.
Le syndicat profitera du nouveau dialogue autour d’un plan d’intervention conjoint sur l’attractivité et la rétention pour proposer ses solutions. Les horaires de travail en dispensaire, la conciliation travail-famille et une gestion de proximité feront partie des discussions avec la direction du CISSS Côte-Nord.