
La Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies ne pourra pas compléter l’arrosage prévu d’insecticide pour lutter contre la tordeuse de bourgeon de l’épinette. Les feux de forêt, la fumée et le mauvais temps ont cloué les avions au sol à Forestville plusieurs jours et retardé les opérations de pulvérisation.
Pour la Côte-Nord 71% des 26 132 hectares prévus ont été effectués par des avions basés à Forestville. La Sopfim a réduit le territoire cette année parce que la région est moins impactée par la tordeuse.
Un cycle de 30 ans
L’épidémie a commencé à Sept-Îles en 2006, rappelle le directeur général de la Société Éric Lacroix. La Sopfim l’a combattu pendant quelques années avec trois bases sur la Côte-Nord, mais elle a abandonné celles de Sept-Îles et Baie-Comeau, où l’insecte ravageur est moins présent depuis deux ans. L’épidémie est finie dans l’est de la Côte.
Le cycle naturel de la tordeuse de bourgeon de l’épinette revient en général tous les 30 ans, mais il est imprévisible. La Sopfim abandonnera la Côte-Nord en ajoutant l’Outaouais et les Laurentides l’an prochain à son programme de protection de la forêt visant 500 000 hectares.
Le Sopfim concentre ses opérations sur cinq semaines. L’arrosage a débuté le 1er juin dans sept régions du Québec. L’horaire initial a été respecté en Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent, mais perturbé partout ailleurs. En Abitibi les bases ont été fermées après 30% de l’objectif.