La SPUM assure qu’elle continue d’offrir les mêmes services

Les policiers de la SPUM ont le même mandat que ceux de la SQ, mais pas les mêmes outils, déplore l’Association des directeurs de police des Premières Nations du Québec.

Le Conseil de bande ITUM assure que malgré la prise de certaines mesures en raison de la COVID-19, la Sécurité publique d’Uashat mak Mani-Utenam continue d’offrir «les mêmes services» et «d’assurer la sécurité publique à la communauté».

Jeudi matin, la SPUM a publié un communiqué sur sa page Facebook, dans lequel elle expliquait qu’elle pourrait ne plus se déplacer pour certains types de crimes comme les méfaits, vols et bris. Elle comptait plutôt prendre les plaintes par téléphone.

Toutefois, dans le cas des crimes contre la personne, la SPUM affirmait qu’elle continuerait de se déplacer.

Le service de police disait avoir mis cette mesure en place, dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

On assurait que les dossiers seraient traités avec «la même valeur».

Quelques heures plus tard, le communiqué de presse et la page Facebook de la Sécurité publique d’Uashat mak Mani-Utenam ont été supprimés.

Des précisions apportées

Dans un avis public envoyé par ITUM en fin d’après-midi, aux médias, la SPUM précise qu’elle continue «d’offrir les mêmes services et d’assurer la sécurité publique à la communauté».

«Ainsi, contrairement à ce qui a été rapporté dans certains médias, le service de police de la communauté innue continue de répondre aux appels et à répondre aux situations d’urgence qui nécessitent des interventions», peut-on y lire.

«Ce travail comprend notamment l’analyse et la gestion des plaintes, tout en suivant les mesures nécessaires pour éviter la propagation du virus, et qui vise notamment à minimiser le risque de contracter le coronavirus par les policiers», poursuit-on.

Les citoyens sont invités à continuer à rapporter un crime, ou une situation nécessitant une intervention de sécurité publique en téléphonant aux numéros d’urgence.

«Si nécessaire, selon le cas, les plaignants seront ensuite convoqués par les enquêteurs», conclut le communiqué.