
La Ville de Sept-Îles n’a pas réussi à obtenir de protection contre la tordeuse de bourgeons de l’épinette, malgré plusieurs demandes au gouvernement. Après Baie-Comeau et Port-Cartier, l’insecte ravageur s’attaque au «parc des écureuils» et au centre plein air du lac des rapides.
Une citoyenne de Sept-Îles Louise Gagnon a exprimé son inquiétude devant les élus municipaux récemment, concernant la présence de beaucoup de chenilles et de papillons dans la ceinture autour de la Ville. La réserve faunique de Port-Cartier et le corridor de la rivière Sainte-Marguerite sont déjà durement touchés par la tordeuse.
Le ministère des Ressources naturelles dispose d’une quantité de pesticides limitée et le produit est efficace seulement à 30%, a appris le directeur général de la Ville Patrick Gwilliam. Le gouvernement n’a pas de programme d’arrosage pour les municipalités. Il considère l’épidémie de tordeuse comme un cycle naturel, déplore le porte-parole de la Ville de Sept-Îles.