
En 10 ans le gouvernement du Québec est passé d’une intention d’explorer le pétrole du sous-sol de l’île Anticosti à un soutien à la reconnaissance de l’île au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’organisme Nature Québec a contribué à la mobilisation qui a entraîné cette volte-face.
Des dizaines de milliers de Québécois ont contribué à sauver Anticosti des forages pétroliers et gaziers, à une certaine époque, se souvient Nature Québec. Le groupe écologique qualifie de victoire historique pour Anticosti et tout le Québec l’annonce de la semaine dernière de l’UNESCO.
« Les générations actuelles et futures pourront remercier la mobilisation citoyenne qui a permis de protéger ce joyau collectif », explique la directrice générale de Nature Québec, Alice-Anne Simard.
Anticosti leader du virage vert
La perception de l’avenir d’Anticosti a évolué en une décennie autant pour les péquistes, les libéraux que les caquistes, commente maintenant le porte-parole au dossier de l’organisme, Louis Bélanger.
La communauté d’Anticosti passera à l’histoire comme leader dans la révolution environnementale poussée les crises liées aux changements climatiques qui transforment notre civilisation sur le plan économique, croit-il.
Il y a maintenant un consensus et une vision unique sur l’avenir d’Anticosti. Il reste maintenant aux gouvernements à investir dans l’accessibilité à l’île, les infrastructures d’accueil et le développement touristique, conclut le porte-parole de Nature Québec Louis Bélanger.