L’action communautaire reste sous-financée sur la Côte-Nord

La directrice du CAB Le Virage Karoline Gilbert à-côté des précieux bénévoles Maxime Pineault, Jean Caron, Pier Gilbert. (Photo Jean St-Pierre, Macotenord.com)

Le financement des organismes communautaires de la Côte-Nord provient souvent de différents ministères, dépendant de leur mission en santé, en éducation pour les familles ou les aînés. La création d’un ministère de l’Action communautaire marque de la volonté politique de la CAQ, mais peu d’argent neuf n’aboutit pour l’instant dans nos coffres, sauf pour des projets précis, constate la directrice du CAB de Sept-Îles.

Karoline Gilbert juge qu’il y a trop d’intermédiaires et d’interlocuteurs entre les gestionnaires des OBNL et le gouvernement. «Il faut réduire le temps passé à demander des subventions et rédiger des rapports, en finançant de façon récurrente les organismes pour leur mission», croit-elle.

Entrevue avec Karoline Gilbert, directrice du Centre d’Action Bénévole Le Virage de Sept-Îles

Les centres d’Action Bénévole de Port-Cartier et Sept-Îles ont multiplié les demandes dans la dernière année pour planifier des déménagements dans des locaux plus grands et ajouter des services, notamment pour briser l’isolement des aînés.

Le passage de la ministre de l’Action communautaire à Baie-Comeau et Sept-Îles la semaine dernière a alimenté le dialogue sur les missions et le financement des organismes en région.

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