
La Société Apollo de Godbout estime que son projet de récif artificiel au large de la municipalité aura un impact positif sur l’environnement.
Bien que plusieurs environnementalistes questionnent ce genre de pratique, le maire de Godbout, Jean-Yves Bouffard, défend le projet.
Le projet devra obtenir l’autorisation d’Environnement Canada.
«On n’a même pas le droit de mettre la neige de la municipalité dans le fleuve parce qu’il y a du sable dedans», illustre le maire. «Imaginez-vous que lorsqu’ils vont donner le permis, ce sera vérifié de fond en comble.»
À la recherche de subventions
Par ailleurs, la Société Apollo de Godbout tentera d’obtenir le plus de subventions possible auprès des programmes gouvernementaux.
S’il y a lieu, la différence du 2M$ promis par la Société des traversiers du Québec restera dans les poches de la société d’État, qui a déjà déboursé plusieurs millions de dollars pour l’achat et les réparations du navire.