
Après avoir produit une chanson en français en hommage aux aînés de leur communauté, des jeunes de l’école Manikanetish d’Uashat, ont poursuivi une réflexion sur l’avenir de la langue innue. Selon le personnel de l’école, les adolescents d’Uashat mak Mani-Utenam comprennent l’innu, mais peu parle la langue.
C’est un peu inquiétant pour l’avenir d’une langue ! Émy Mullen est une des rares élèves de Secondaire 1, a parlé l’innu chaque jour. Elle constate tout de même que la vie est bien différente aujourd’hui de l’époque de l’adolescence de sa grand-mère.
Naikanish Vollant Naquay s’est beaucoup impliqué dans le projet culturel intergénérationnel réalisé dans son école. Il aimerait parler plus souvent en innu à l’école et en famille.
L’ONU a proclamé 2019, année internationale des langues autochtones. Les Premières Nations du Québec utilisent 11 langues. Elles sont parlées par de moins en moins de jeunes.