Le BAPE croit que la gouvernance du projet de réserve de biodiversité d’Anticosti doit être simplifiée

Anticosti est le meilleur endroit au monde pour l’étude de fossiles qui remontent à la première grande extinction massive.(Crédit photo Sarah-Maude Belleville-Chénard)

Le Bureau d’audiences publiques en environnement est préoccupé par les enjeux de gouvernance et de gestion de la réserve de biodiversité inscrite à la démarche de candidature de l’île d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le BAPE a publié hier son rapport d’enquête réalisée à la demande du ministre de l’environnement.

La commission note que la structure de gouvernance implique un doublement des rôles et des responsabilités des intervenants qui siègent à la fois sur le conseil de gestion et le conseil d’administration de la société. L’organisme aurait intérêt à effectuer un partage plus clair des rôles de chacun.

Le BAPE invite aussi les dirigeants à mieux adapter la structure à la capacité du milieu d’accueil. Il croit que les membres de l’équipe de gestion permanente devraient exercer leurs fonctions à partir de l’île d’Anticosti pour favoriser une gestion participative.

Le Bureau demande également au ministère la réalisation d’une analyse des répercussions de la création du site du patrimoine mondial d’Anticosti, ainsi qu’une étude des conséquences de la hausse de l’achalandage sur la capacité d’accueil de la communauté anticostienne.