
Les alumineries de Sept-Îles et Baie-Comeau doivent demeurer compétitives dans un marché mondial où la concurrence a fait des pas de géant. Le Québec n’est plus seul dans le peloton de tête avec son aluminium à faible empreinte carbone. En discussion pour renouveler ses tarifs d’électricité, Aluminerie Alouette aura besoin de l’écoute du gouvernement, mais le Budget Girard déposé cette semaine n’aide en rien.
L’Association de l’aluminium du Canada a réagi en exprimant sa déception. Elle n’apprécie pas l’exclusion du secteur de l’aluminium du nouveau programme de crédit fiscal pour investissement majeur.
Très subventionnée ailleurs
Le président et chef de direction Jean Simard entend saisir l’opportunité de faire valoir l’importance de donner à l’industrie l’accès à cet important programme. Les alumineries comme Alouette arrivent à un moment charnière où elles prennent des décisions pour les 25 prochaines années.
Les prochaines années sont cruciales, alors que les pays du G7 se positionnent pour renforcer leurs tissus industriels, le Québec va dans le sens contraire.
Le président de l’Association explique que 70% de l’aluminium dans le monde est produit par des états. Le plus grand producteur mondial, la Chine, subventionne son industrie trois fois plus que tout autre pays. L’implication des gouvernements est primordiale au Canada aussi, remarque Jean Simard.