Les agences de voyages Septiliennes font face, elles aussi, aux conséquences des nombreuses annulations de vols. Elles doivent prévoir plusieurs solutions de secours dès la réservation du voyage pour leurs clients.
Les témoignages sur le manque de fiabilité des vols en partance de Sept-Îles sont nombreux ces derniers jours alors que c’est la pleine période de voyage dans le sud pour de nombreux Septiliens qui veulent s’accorder quelques jours sous le soleil.
C’est devenu pour les voyageurs un véritable casse-tête, si bien que pour éviter les mauvaises surprises de dernière minute, les agents de voyage sont rendus à avoir deux coups d’avance plutôt qu’un.
« On prévoit dès l’achat du voyage des plans A et B. Ça on l’a toujours fait à cause de l’hiver et du fait qu’on est en région mais cette année on prévoit aussi des Plans C », confie la propriétaire de l’agence Vacances Inter, Lizanne Lanteigne.
Mme Lanteigne ajoute que dans ce contexte la charge de travail est vraiment amplifiée pour ses agents. « Des annulations il y en a toujours en hiver avec la météo. Là on voit que c’est amplifié par les contraintes avec le manque d’employés qu’on connait tous dans le domaine des services. »
Le constat est le même du côté de l’agence Tour Monde Vasco. La propriétaire Danielle Giasson ne cache pas non plus la charge de travail : « on a beaucoup de choses à gérer de ces temps-ci avec tous les vols qui sont annulés. » Car bien souvent les agences, elles aussi, doivent patienter plusieurs heures par téléphone pour trouver des solutions avec les compagnies aériennes.
Plus il y a de connections plus c’est difficile
Trouver un plan B voire un plan C peut s’avérer compliqué dans certains cas, surtout quand plusieurs connexions étaient prévues pendant le voyage : « si on ajoute un connecteur de plus à Toronto parce qu’on veut sauver 100 piastres, en bout de ligne ça peut paraître », nous détaille-t-on chez Vacances Inter.
Des clients compréhensifs et prévoyants
Les compagnies se réjouissent cependant de la compréhension de leurs clients qui ont conscience de la réalité : « ils sont très reconnaissants envers le travail qu’on essaie de faire avec eux » nous glisse Lizanne Lanteigne.
Danielle Giasson de Tour Monde Vasco constate quant à elle que les clients sont de plus en plus prévoyants : « avant les gens voulaient absolument une connexion la même journée. Maintenant ils ont souvent le réflexe de nous dire qu’ils préfèrent partir la veille pour être capable de se revirer de bord. »