Le chef Mike McKenzie souhaite des gestes de rapprochement plutôt que des propos racistes

Le nouveau conseil de bande de la communauté d'Uashat mak Mani-Utenam assermenté ce jeudi au Musée Shaputuan.

Assermenté ce jeudi au Musée Shaputuan, le chef Mike McKenzie et le nouveau conseil de bande souhaitent des gestes de rapprochement entre les peuples, alors que l’on parle beaucoup de racisme à Sept-Îles, Uashat mak Mani-Utenam.

Quelques dizaines de personnes ont assisté à la cérémonie protocolaire en langue innue ce matin pour officialiser le mandat de 3 ans, de six conseillers et un chef. Profitant maintenant d’une majorité après l’élection de quatre membres de son équipe électorale, le chef mise sur la continuité.

Après des investissements majeurs en éducation, Mike McKenzie priorise l’emploi, les services sociaux et la création d’une police innue régionale. Concernant les propos racistes exprimés lors d’une rencontre d’information concernant un projet immobilier pour étudiants autochtones dans le secteur Ste-Famille, Mike McKenzie rappelle que les Premières Nations injectent plus de 200 millions de dollars annuellement dans la Ville de Sept-Îles et qu’ils ont droit au respect.

Mike McKenzie, chef Uashat mak Mani-Utenam

Les deux conseillers élus qui ne faisaient pas partie de l’équipe électorale du chef McKenzie, n’ont pas l’intention de jouer un rôle d’opposition. La campagne électorale a permis de constater que plusieurs dossiers font l’unanimité, selon le conseiller réélu Jonathan St-Onge. Il veut travailler positivement, notamment pour la prise en charge de la gestion de la pêche au saumon de la rivière Moisie.

Jonathan St-Onge, conseiller ITUM

Concernant le racisme, le conseiller St-Onge constate que la cohabitation est beaucoup plus harmonieuse qu’avant à Sept-Îles, Uashat et Maliotenam.