
Le CISSS Côte-Nord assure que la clientèle jeunesse du centre de réadaptation de Baie-Comeau n’est pas victime de négligence. Le centre a répondu par communiqué à des accusations portées par des éducatrices et leur syndicat, publiées par le Journal Le Devoir le 25 mars dernier.
L’article parle de matelas par terre, de scolarisation à temps partiel et d’un encadrement mal adapté aux besoins de ces jeunes, pris en charge par la DPJ Côte-Nord. La surpopulation au Pavillon jeunesse Richelieu de Baie-Comeau, qui accueille parfois des jeunes de Sept-Îles, et la pénurie de main d’œuvre dans le réseau de la santé, seraient en cause.
La directrice adjointe du programme jeunesse du CISSS Côte-Nord, Marie-Josée Dufour, précise que ces jeunes font l’objet d’une ordonnance d’un juge. La DPJ n’a pas le choix de les placer dans un milieu adéquat. Il ne peut pas y avoir de listes d’attente, même en cas de surpopulation. Il y a actuellement 26 places à Sept-Îles et 54 à Baie-Comeau pour cette clientèle.
Le nombre d’heures travaillées dans les deux centres de réadaptation jeunesse de la région a augmenté de façon significative. Le CISSS doit maintenir le ratio entre le nombre d’éducateurs et le nombre d’enfants. La majorité de ces enfants reçoivent de l’enseignement à temps plein, malgré le grand volume de clientèle.
La sécurité et le bien-être des enfants qui sont sous la Loi sur la protection de la jeunesse sont des priorités pour le CISSS. « Il est de notre devoir de s’assurer que ces jeunes ne subissent pas de négligence et qu’ils reçoivent l’encadrement auquel ils ont droit », affirme la directrice par intérim de la Direction de la protection de la jeunesse de la Côte-Nord, Nadia Denis.