Le Club Moose de Sept-Îles prépare une relance, après être passé proche de fermer

Le président du Club Moose de Sept-Îles Donald Bélanger (Photo Jean St-Pierre, Macotenerd.com)

La popularité des clubs privés est en baisse sur la Côte-Nord et au Québec. Il ne reste que trois clubs Moose dans l’est de la province, dont ceux de Fermont et Sept-Îles. Ce dernier revit grâce à un conseil de direction dynamique. Le local des Moose à l’entrée de la ville est venu bien proche d’une fermeture. Les activités seront relancées en grand dans la prochaine année, notamment avec un Festival country à la fin de la prochaine saison de chasse et le retour du Carnaval des Moose l’hiver prochain, annonce le président Donald Bélanger.

Le Club des Moose de Sept-Îles est passé de 1700 membres à l’époque où il était localisé sur la rue Holliday à 120 membres aujourd’hui. «Les temps changent, mais on s’adapte, commente Donald Bélanger. Le club a été ralenti par la pandémie, mais notre local est en bon état et le potentiel du terrain autour est encore grand. Je sens une volonté de nos membres de faire revivre notre organisation.»

Encore bien vivant

Comme club privé, les activités sont très fréquentées. Hier soir on retrouvait sur place près du tiers des membres pour la ligue de sacs de poches et des parties de billard. Les déjeuners Moose ont repris. Les profits de certaines activités retournent à des organismes du milieu comme la maison L’Élyme des sables, assure le président Donald Bélanger.

C’est à travers des activités familiales que le club veut revivre. Donald Bélanger compte sur un conseil d’administration de bénévoles motivés. Les ligues sociales comme les poches et le billard fonctionnent bien et les soirées spectacles reprendront bientôt. L’organisme dispose d’une salle à manger et une grande cuisine. Il se donne du temps pour sa relance.

Contrairement aux Chevaliers de Colomb ou d’autres clubs sociaux, les Moose n’ont jamais été associés à une religion ou une cause.

L’Ordre loyal des Moose est un organisme fraternel international de services fondé par le docteur John Henry Wilson à Louisville au Kentucky USA en 1888. Au Québec, le mouvement s’essouffle depuis deux décennies. Certains clubs comme celui de Matane ont changé de nom et d’autres ont fermé.