Le film documentaire «Après Romaine» contribue par ses réflexions au débat sur l’énergie dans notre région. L’acteur vedette Roy Dupuis et les 2 réalisateurs ont mené une enquête exhaustive à la recherche d’alternatives à la construction d’autres barrages sur les rivières Magpie ou Petit Mécatina.
En ligne depuis le Jour de la Terre sur ICI Tou.tv, «Après Romaine» ajoute des arguments, 15 ans après les tournages du film «Chercher le courant» sur la rivière Romaine près de Havre-Saint-Pierre, maintenant transformée par quatre centrales hydroélectriques.
Les options en énergie propre
Le ministre de l’Énergie Pierre Fitzgibbon a justement lancé hier une démarche de consultation pour la préparation d’un projet de loi sur l’encadrement et le développement des énergies propres.
En entrevue, le réalisateur Nicolas Boisclair est toujours d’avis qu’Hydro-Québec aurait pu adopter d’autres options énergétiques à partir des années 2000. Les alternatives dont la modernisation des centrales en place et l’éolien, présentent des avantages économiques et écologiques, soutiennent les artisans des films «Chercher le courant» et «Après Romaine».
Le point de vue de la société d’État est bien présent dans le récent documentaire de Nicolas Boisclair, Alexis De Gheldere et Roy Dupuis. Hydro-Québec a ouvert les portes de son centre de recherche et le ministre de l’Économie et de l’Énergie a répondu aux questions. Les artisans ont aussi rencontré plusieurs leaders de la Côte-Nord et des jeunes de l’école Saint-Luc de Montréal en visite à Magpie.
Dans le film «Après Romaine», Roy Dupuis suggère au ministère de l’Éducation d’instaurer un programme scolaire qui amènerait des jeunes du Secondaire de tout le Québec en expédition de rafting et en formation sur la protection des écosystèmes sur la rivière Magpie.