
La Société pour la Nature et les Parcs SNAP Québec a été proactive lors de cette conférence des Nations unies sur la biodiversité qui a pris fin à Montréal hier, notamment pour la protection de la rivière Magpie. Son porte-parole Pierre-Olivier Boudreault estime que le gouvernement Legault a manqué une belle occasion de régler un dossier sensible depuis 15 ans.
«Il y a eu peu d’annonces concrètes», constate-t-il. Au final, c’est Hydro-Québec qui est trop puissante, calcule la SNAP Québec. Les écologistes prendront d’autres moyens pour obtenir la protection de la rivière Magpie, annonce Pierre-Olivier Boudreault.
Le fait que le gouvernement n’ait pas encore reconnu une aire protégée autour de la rivière Magpie, constitue un signe que le combat est encore nécessaire après 15 ans, analyse l’écologiste de la SNAP Québec Pierre-Olivier Boudreault.
La société d’état veut se garder le potentiel hydroélectrique de la Magpie en réserve, ce qui apparait obscur pour les défenseurs du développement récréotouristique de la rivière reconnue par National Geographic comme un des meilleurs endroits au monde pour la descente en eau vive en rafting.