
L’organisme Action-Chômage Côte-Nord réagit au Budget fédéral 2023. Il constate, une fois de plus, que le gouvernement ne remplit pas sa promesse d’une réforme de l’assurance-emploi. Le problème des travailleurs saisonniers et des chômeurs demeure entier, décrie la coordonnatrice Line Sirois.
Les groupes de défense des sans-emploi revendiquent l’élimination du taux de chômage régional comme critère d’admissibilité. Le Mouvement de solidarité dont fait partie Action Chômage Côte-Nord propose un plancher minimum de 35 semaines de prestation pour 12 semaines de travail.
La période de prestation est plus longue en Basse-Côte-Nord comparativement à Port-Cartier et Sept-Îles, mais les industries saisonnières comme le tourisme et les pêcheries sont présentes sur toute la Côte, remarque l’organisme de défense des droits, Action Chômage Côte-Nord.
Rien de réglé pour les saisonniers
« Il n’y a rien de nouveau pour les travailleurs de l’industrie saisonnière à qui l’on demande depuis des années de s’endetter, de déménager ou de changer de carrière. Le budget de ce printemps ne nous procure aucun avancement pour la protection en cas de perte d’emploi. Pourtant, nous connaissons les solutions et nous les avons martelées, consultation après consultation… », s’insurge Line Sirois, d’Action-Chômage Côte-Nord.
Alors qu’une «douce» récession est peut-être à nos portes, il est temps de se donner les moyens d’avoir un régime d’assurance-chômage accessible, juste et universel, juge le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi.