
Les préliminaires sont terminés pour le projet de parc éolien du secteur Pentecôte à Port-Cartier. Il prend forme avec le grand démarrage des travaux sur le terrain. Les effectifs passeront vites de 100 à 300 travailleurs. La Société Apuiat, réunissant Boralex et neuf conseils autochtones, réaffirme sa volonté de prioriser Innus et les Nord-Côtiers.
Apuiat a sensibilisé son entrepreneur principal pour les travaux sur le terrain CER, au côté Mamu (ensemble) en favorisant l’embauche de travailleurs autochtones et allochtones de la région et en maximisant les retombées locales.
La responsable des relations avec le milieu pour la Société Apuiat Élisabeth Chevalier soutient que les entreprises autochtones ont une place parmi les sous-traitants dans la construction du futur parc. Les efforts de recruter localement sont là dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre», assure-t-elle.
Le projet Apuiat marque l’histoire de la Côte-Nord de plusieurs façons. Puissante région de barrages hydroélectriques, il s’agira du premier parc éolien de la région. Le partenariat 50-50 entre Boralex et les Innus est unique en soi.
La responsable des relations avec le milieu Elisabeth Chevalier n’exclut pas la possibilité que la nouvelle société dépose d’autres propositions en énergie éolienne à Hydro-Québec. Pour l’instant, la Société Apuiat se concentre sur l’avancement de son projet historique en respectant l’échéancier vers l’ouverture à l’automne 2024.
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