
Le maire Steeve Beaupré et le directeur général de la Ville de Sept-Îles Patrick Gwilliam ont montré de l’impatience en séance publique ce lundi soir devant trois citoyens qui multiplient les critiques, notamment concernant la gestion de l’eau potable. «Votre petit groupe m’inonde de courriel», se plaint le DG. «Vous contestez tous les projets de la Ville avec alarmisme», déplore le maire.
Denis Bouchard et Terry Kennedy ont une fois de plus interrogé les élus sur les risques de détérioration de la source d’eau potable du lac des Rapides lors de la période des questions à l’Hôtel de Ville. Document du ministère de l’Environnement à l’appui, Louise Gagnon a prétendu que la Ville n’est pas obligée de changer les installations sanitaires du centre plein air du lac Rapides comme le défend la ville pour justifier une dépense de 1,3M$.
«Je suis proactif dans la vie. J’ai décidé de m’impliquer en politique municipale, parce que c’est de la politique de proximité. Je veux écouter la majorité, ainsi que les minorités. Mais c’est pour mener à terme des projets collectivement et jamais je ne mettrais en péril l’environnement. Avec vos propos alarmistes, il faudrait cesser tout développement et revenir en arrière de 50 ans!», a répondu le maire Steeve Beaupré.
Le directeur Patrick Gwilliam s’est pour sa part senti insulté par l’attaque de la citoyenne Louise Gagnon qui insinue que la Ville dépense sans vérifier toutes les alternatives pour trouver une solution moins coûteuse. «On reçoit des courriels de votre groupe qui nous pose 50 à 60 questions sur plusieurs projets. On passe des heures à vous répondre… On en perd notre latin», a répondu le DG de la Ville.