Le maire fait pression sur Québec pour la candidature d’Anticosti à l’UNESCO

Le littoral d'Anticosti et ses fossiles de 445 millions d'années justifient la demande de reconnaissance à l'UNESCO. (Crédit photo: Gaiapresse.org)

Le maire d’Anticosti John Pineault a lui-même provoqué la publication d’un article à la Une du journal Le Devoir samedi, pour faire pression sur le gouvernement de la CAQ, concernant la reconnaissance de l’île comme site exceptionnel de classe mondiale par l’UNESCO. Il craint que le gouvernement écoute davantage le lobbying de Solifor, la société en charge de l’exploitation forestière.

Les leaders politiques de la Minganie, dont le maire Pineault et le chef innu Jean-Charles Pitacho, ont réduit la proposition de création d’une aire protégée de 2 à 1 km sur tout le littoral d’Anticosti. Le projet de reconnaissance comme patrimoine mondiale à l’UNESCO est basé sur les caractéristiques géologiques des berges de l’île nord-côtière, qui témoigne avec ses nombreux fossiles, de la première extinction massive de la vie sur Terre il y a 445 millions d’années. Le maire John Pineault doit convaincre Québec avant le dépôt du document à l’UNESCO le 1er février 2021.

John Pineault maire Anticosti

Pour le maire d’Anticosti John Pineault, le projet reste compatible avec la chasse, la pêche et l’exploitation forestière.