
Il y a peu de maisons à vendre sur le territoire de la MRC des Sept-Rivières. Elles se vendent plus rapidement et à plus gros prix, nous révèle le rapport trimestriel Centris sur le marché immobilier. Il s’est vendu 258 maisons en un an jusqu’au 30 juin 2022 à Sept-Îles et 79 à Port-Cartier. Il s’agit d’une baisse de 12%, alors que le prix de vente a augmenté de 13% à Sept-Îles et 32% à Port-Cartier.
«Le marché est favorable aux vendeurs et ça se passe souvent très vite. Port-Cartier constitue un bon exemple. Il y a beaucoup d’acheteurs et peu de maisons en vente», témoigne France Pelletier, courtière en immobilier basée dans cette ville minière nord-côtière.
Tout se vend vite
Certaines maisons se vendent si rapidement qu’elles n’ont même pas le temps d’être enregistrées comme inscription. «Il y a eu plusieurs transactions rapides à Gallix et Rivière-Vachon. Les propriétés difficiles à vendre n’existent plus sur le territoire de Sept-Îles et Port-Cartier», déclare France Pelletier d’Équipe Pelletier Via Capitale.
Selon elle, les acheteurs profitent d’un avantage depuis le 8 juin 2022, puisqu’ils doivent prendre un courtier qui travaille à leur trouver une maison qui leur convient dans un marché difficile.
Actuellement, tout se vend en un maximum de deux ou trois mois à Sept-Îles et Port-Cartier, observe France Pelletier. Seul le rendez-vous chez un notaire retarde souvent la conclusion d’une transaction en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
Au bilan de la dernière année, les maisons se sont vendues en moyen de 225 000$ à Sept-Îles et 182 500$ à Port-Cartier. C’est à Montréal (570 000$), Gatineau (460 000$) et Sherbrooke où le prix médian des propriétés unifamiliales vendues en juin 2022 est le plus élevé au Québec. Trois-Rivières a connu la plus forte hausse du prix de vente à 32%, selon les données de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers.