Marc Hamilton, microbiologiste originaire de Sept-Îles, est souvent sollicité pour commenter plusieurs sujets d’actualité, dont la COVID-19. En entrevue, il nous explique ce qui justifie un passage en zone rouge.
Dans les faits, le critère majeur est le nombre de nouveaux cas quotidiens par 100 000 habitants. La Côte-Nord compte une population d’un peu plus de 92 500 personnes. Pour demeurer en zone Orange, la région doit donc se tenir dans une moyenne de 6 à 10 cas par jour, par 100 000 habitants.
« Votre marge de manœuvre côté cas n’est pas très grande, étant donné le nombre d’habitants sur la Côte-Nord. Ça n’en prend vraiment pas beaucoup », mentionne-t-il.
Si l’on fait l’exercice pour la région nord-côtière, il s’agirait de 9,25 cas au bilan par jour, ainsi que 8 nouvelles hospitalisations, par 1 million d’habitants pour basculer en zone rouge.
Le bilan de ce 22 décembre fait état de 11 nouveaux cas, mais il est mentionné qu’une erreur dans l’extraction des données a été repérée, et il y aura 6 de ces cas d’enlevés demain au bilan quotidien. La région peut donc demeurer au palier Orange, contrairement à la majorité de l’ensemble du Québec.