Le ministre Ian Lafrenière veut contribuer à sauver la langue innue-aimun, pas imposer ses solutions

Les ministres Ian Lafrenière et Kateri C. Jourdain au Colloque Pakatakan. (Photo Facebook Pakatakan)

Le ministre des Relations avec les Premières Nations Ian Lafrenière a entendu les inquiétudes des participants à un dialogue à Uashat vendredi sur la sauvegarde des langues autochtones au Québec. Les chefs, dont Mike Mckenzie, invitent plutôt le gouvernement du Québec à «s’occuper de sa Loi 101» et laisser les Premières Nations mener leur stratégie de promotion des langues.

Le chef des Innus de Uashat mak Mani-utenam pose la même mise en garde concernant la Loi sur les langues du gouvernement du Canada. Mike Mckenzie rappelle la volonté d’autogouvernance des conseils de bande, notamment en matière d’éducation.

Extrait Mike Mckenzie, chef des Innus de Uashat mak Mani-utenam

En tournée de dialogue sur l’avenir des langues, le ministre Lafrenière a voulu rassurer les leaders autochtones à Uashat qui craignent une intrusion de Québec dans un champ de compétence des conseils de bande.

Il faut travailler tous ensemble, selon lui. Ian Lafrenière fait un lien entre la perte d’identité, l’extinction d’une langue et la criminalité omniprésente dans les communautés.

Extrait Ian Lafrenière, ministre des Relations avec les Premières Nations

Le ministre québécois des Relations avec les Premières Nations a déposé un plan d’action sociale sur les langues et cultures autochtones avec 35M$ pour soutenir la cause.

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