Le Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec est rempli de promesses pour la Côte-Nord

Il y aura d'autres centrales hydroélectriques après celles de la rivière Romaine inauguré récemment (Crédit photo: Hydro-Québec)

Le Québec a besoin de deux fois plus d’électricité. Pour faire face à cette croissance, Hydro-Québec prévoit tripler la production d’énergie éolienne, construire de nouveaux barrages et augmenter la production des centrales existantes, dont le tiers se trouve sur la Côte-Nord.

Le nouveau plan stratégique d’Hydro-Québec publié ce jeudi prévoit des investissements importants et la Côte-Nord aura certainement sa part. Le plan confirme l’ajout de puissance de plus de 10 000 MW d’ici 2035, dont 4 2000 MW de nouvelle capacité de production hydroélectrique. La société d’État a commencé le processus d’études pour le harnachement de la rivière Petit Mécatina en Basse-Côte-Nord.

Dialogue avec les Innus

Dans son nouveau plan d’action, Hydro-Québec annonce qu’elle entame une démarche de réconciliation économique avec les Premières Nations. «Le dialogue se fera dans le respect de trois principes fondamentaux : établir des partenariats avec les communautés autochtones, simplifier l’accès de celles-ci au financement et définir conjointement avec elles les modalités de nos projets communs.»

Hydro souhaite aussi assurer une représentativité des Autochtones au sein de ses équipes de travail. Elle inscrit en priorité une volonté de démarrer les meilleurs projets qui permettront de produire plus d’électricité pour soutenir les ambitions du Québec, en gardant un esprit ouvert par rapport à l’ensemble des options.

Transition énergétique

Le « Plan d’action 2035 – Vers un Québec décarboné et prospère », déposé ce matin vise à réduire les gaz à effet de serre et répondre à la croissance prévue de la demande d’électricité. Après une période de stabilité, Hydro-Québec s’engage donc dans une importante phase de croissance qui nécessitera des investissements considérables.

«Nous serons à l’écoute des communautés autochtones, des municipalités, des spécialistes du secteur énergétique et des acteurs des milieux des affaires, syndical, de l’environnement et de la construction, sans oublier les entités représentant les consommateurs et nos employés», annonce le plan d’Hydro-Québec.