
La Parti Québécois veut revenir à une décentralisation des tests de laboratoire dans le réseau de la santé. Le député Joël Arseneau dénonce les effets négatifs d’Optilab, qui centralise les analyses à Saguenay et diminue l’autonomie des centres hospitaliers de Sept-Îles et de Baie-Comeau.
Proposé dans la foulée de la réforme du ministre Barrette, le projet centralisé Optilab a entraîné des coupures dans les laboratoires des hôpitaux de Sept-Îles et de Baie-Comeau. Il avait été vivement critiqué par la députée Lorraine Richard et les syndicats APTS et CSN Côte-Nord.
Cause des délais inacceptables
Le député des Îles-de-la-Madeleine, porte-parole du PQ en Santé, a réactivé le dossier ce matin en énumérant les conséquences néfastes pour les patients de la Côte-Nord et du Nouveau-Québec de la centralisation des analyses en laboratoire. Les délais avant un diagnostic arrivent en tête de la liste.

«Si le ministre de la Santé a une réelle volonté de décentraliser le réseau, il doit commencer par Optilab. L’analyse d’échantillons peut prendre désormais de 24 heures à deux mois plutôt que quelques heures», selon Joël Arseneau.
Le Parti Québécois dévoile plusieurs exemples d’inefficacité d’Optilab dans son communiqué de presse de ce matin. Un médecin de Rimouski dénonce le dysfonctionnement des tests médicaux centralisés dans sa propre région, plaidant que les problèmes de laboratoires provoquent un effet domino sur la prise en charge de patients.
Le parti d’opposition déplore l’entêtement du gouvernement de la CAQ à maintenir un système qui ne fonctionne pas implanté par les libéraux.