
Le Centre d’Action Bénévole Le Virage de Sept-Îles limite son offre de services aux aînés vulnérables par manque de financement. Le gouvernement reconnaît la mission des organismes communautaires autonomes comme le CAB, mais n’indexe pas les subventions.
Les besoins de la clientèle changent. Le secteur communautaire est condamné à accepter un financement par projet pour répondre aux nouvelles réalités avec des cuisines collectives, des popotes roulantes ou des visites à domicile à des personnes seules par exemple.
Le financement à la mission de base n’est pas au rendez-vous depuis plusieurs années, constate la directrice du CAB Le Virage Karoline Gilbert .
Le Centre a fermé ses portes pendant 210 minutes lundi pour signifier que 210 personnes bénéficient de ses services quotidiens. Les organismes communautaires ne veulent pas être là pour pallier le désengagement de l’état ou la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau de la santé.