Les Métallos se dissocient avec énergie d’un commentaire raciste envers les Autochtones sur les réseaux sociaux concernant l’opération policière de ce matin à Sept-Îles. L’internaute s’identifie comme un employé du syndicat sur son profil. Il commente l’événement d’aujourd’hui en affirmant que selon lui, l’homme recherché était un membre des Premières Nations.
Le coordonnateur des Métallos de la Côte-Nord, Nicolas Lapierre, assure qu’il ne s’agit pas d’un employé du syndicat. «Je ne connais pas personnellement les 6000 membres que l’on représente, mais ce n’est pas un proche. Le syndicat ne cautionne en aucun cas les propos racistes et au contraire, il veut s’inscrire dans le mouvement actuel de vérité et réconciliation avec les communautés innues.»
Le coordonnateur ajoute que son organisation «propose une conférence sur cet enjeu lors de son assemblée annuelle la semaine prochaine. «Non seulement nous ne tolérons pas ce genre de racisme dans nos rangs, mais nous souhaitons aller plus loin et tenir compte des réalités autochtones dans nos milieux de travail, dans nos conventions collectives», conclut Nicolas Lapierre.