Le syndicat dénonce les risques de la pénurie d’ambulanciers en Minganie

Le gouvernement du Québec et l’entreprise Paraxion sont invités à agir vite, alors qu’une pénurie d’ambulanciers cause de grands risques pour la population de la Minganie. Actuellement huit des 16 postes d’ambulanciers dans cette région sont vacants. Les quatre postes à Natashquan sont à combler ce qui crée une rupture de service. Il manque aussi d’ambulanciers à Rivière-au-Tonnerre et Havre-Saint-Pierre.

La Fédération des employés du pré hospitalier du Québec demande à la ministre de la Santé Danielle McCann de se saisir rapidement du dossier et de mettre en œuvre des solutions. La situation est critique selon le syndicat. Actuellement, lorsqu’il y a deux appels en même temps sur le territoire de la Minganie, on envoie l’ambulance pour le cas le plus urgent, alors que ce sont les policiers ou les pompiers qui répondent à l’autre appel.

La Fédération des employés note que les transferts par ambulance de la Minganie vers Sept-Îles sont en forte hausse. Il y a en a eu 210 l’an dernier. Chaque transfert de patient du Havre vers Sept-Îles mobilise une ambulance et deux ambulanciers pour huit heures. La porte-parole de la Fraternité des paramédics de la Minganie Marion Cormier précise que la pénurie est grave, que l’employeur ne fait rien et la population n’a pas les services d’urgence adéquats.