Le syndicat des infirmières dénonce une gestion inhumaine et des abolitions de postes essentiels sur la Côte-Nord

L'ancienne présidente devenue adjointe du syndicat qui regroupe les infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes Nathalie Savard et la présidente Karine Ouellet Moreau.(Photo Jean St-Pierre, Macotenerd.com)

« Menace de congédiement, abolition de poste essentiel au centre mère-enfant de l’hôpital de Sept-Îles et à l’urgence de Fermont, pressions indues sur des travailleuses en congé de maladie… » Le syndicat qui regroupe les infirmières et les inhalothérapeutes de la Côte-Nord décrit un climat malsain, en parlant même de harcèlement et contrôle.

En poste depuis près d’un an, la présidence du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois (SIISNEQ-CSQ), Karine Ouellet Moreau demande une rencontre d’urgence avec la présidente-directrice générale, du CISSS Côte-Nord Manon Asselin, pour qu’elle prenne conscience que l’approche de gestion qu’elle qualifie de rigide et néfaste.

L’ambiance lors de son arrivée en 2022 était meilleure avec les projets-pilotes sur l’attractivité et la rétention. Le climat s’est détérioré de façon inquiétante dernièrement, selon Karine Ouellet Moreau. La présidente du syndicat s’explique mal pourquoi.

Entrevue avec: Karine Ouellet Moreau, présidence du Syndicat des intervenantes et intervenants de la santé du Nord-Est québécois

Le temps supplémentaire obligatoire est encore problématique, selon le de SIISNEQ-CSQ. La main-d’œuvre indépendante en fly-in/fly-out représente 30% des emplois au CISSS de la Côte-Nord.

Le syndicat interpelle le ministre de la Santé et le gouvernement du Québec qui détiennent une partie de la solution en bonifiant les conditions de travail en région.