L’École Nationale des Pêches a formé des centaines de Nord-Côtiers

Certains crevettiers pourraient décider de ne pas prendre la mer en raison de la hausse du carburant et de la baisse des quotas

Une formation professionnelle est devenue une nécessité pour œuvrer en toute sécurité dans l’industrie de la pêche. Les bateaux et les usines de la Côte-Nord opèrent avec des gens compétents, grâce notamment à l’École des Pêches et de l’Aquaculture du Québec. Elle a formé plus de 450 personnes en Basse-Côte-Nord et presque autant de résidents des villages entre Natashquan et Les Escoumins.

Cette école, basée en Gaspésie, se déplace au besoin dans les communautés maritimes pour enseigner les métiers de la pêche. « Les produits de la mer de la Côte-Nord sont en train d’acquérir une solide réputation sur les marchés grâce à leur fraîcheur nordique et la compétence des travailleurs », remarque l’expert en pêcherie de l’École nationale Robert Nicolas.

Entrevue avec Marilou Vanier, directrice régionale Créneau d’excellence Ressource science Technologie Marine et Robert Nicolas, de l’École nationale des pêches

Responsable des relations avec l’industrie à l’École des Pêches et de l’Aquaculture du Québec, Robert Nicolas proposait hier après-midi des ateliers à des élèves de l’école secondaire Jean-du-Nord de Sept-Îles sur les métiers de la pêche. « Les gens gagnent bien leur vie dans cette industrie », a-t-il dit aux jeunes. L’industrie saisonnière embauche des milliers de personnes pour la capture et la transformation de plusieurs espèces.