
Équipée d’une belle détermination et encouragée par sa sœur, Gaby Jourdain a décroché un rôle au cinéma à l’âge de 11 ans. Rencontrée au Ciné-centre de Sept-Îles hier lors d’une projection spéciale, Gaby Jourdain s’émerveille encore devant l’imaginaire du film de style «Contes pour tous».
Gaby a d’abord auditionné dans sa communauté, lors du passage d’une équipe de casting en tournée à la recherche de jeunes talents. Elle a été choisie pour une deuxième audition à Montréal. Sa personnalité énergique et sa détermination ont fait le travail.
Gaby fréquentait l’école primaire de Maliotenam lorsque sa passion pour les arts l’a incitée à tenter sa chance en audition. La jeune fille a explosé de joie devant sa famille lorsqu’elle a eu l’appel de la réalisatrice lui annonçait qu’elle avait le rôle. La première personne qu’elle a contactée est son prof de chant Guy Porlier, qui l’avait aidé à se préparer pour l’audition finale.
Passionnée d’art
Aujourd’hui élève de l’école privée I’ESI de Sept-Îles, elle rêve d’une carrière artistique en cinéma ou en architecture. Elle aimerait jouer des rôles dans des projets qui comme «Jules au pays d’Asha», abordent des sujets comme le vivre-ensemble. «Trop de Québécois pensent encore que les Autochtones habitent dans des tipis en région», dit-elle.
Premier long métrage de la réalisatrice Sophie Farkas Bolla, «Jules au pays d’Asha» est projeté en salle au Québec depuis le 7 juillet et au Ciné-Centre de Sept-Îles depuis hier. Le conte familial a déjà gagné le Grand Prix au Festival international du film pour enfants de Montréal.
Le film raconte l’amitié improbable entre Jules, un garçon atteint d’une maladie rare de la peau, et Asha, une jeune fille autochtone, dans le Québec rural de 1940. Les deux nouveaux amis s’aventureront de l’autre côté de la forêt à la découverte de la nature et de ses secrets.