Les activités des minières de la Côte-Nord payantes en 2019, mais moins en 2020

Les deux alumineries de la Côte-Nord et ArcelorMittal font partie des plus grands employeurs pollueurs du Québec, rappelle l'étude de l'IRIS. (Photo: ArcelorMittal mines Canada 2013)

La valeur des actions du plus gros employeur privé sur la Côte-Nord, AcelorMittal est en hausse de 3,6% cette semaine aux bourses de Londres et de Paris. La croissance du prix des matières premières fait aussi grimper les profits des autres compagnies minières actives dans la région, mais le prix du fer pourrait chuter en 2020.

Les experts du Groupe CITI Bank supposent que la demande chinoise de fer et d’acier atteindra son maximum à l’automne 2019. Ils prévoient ensuite une baisse du prix du fer de 120$ US la tonne, à 95$ d’ici un an, puis à 75$ US à la fin de 2020.

Les spécialistes de CITI Bank estiment que les impacts de la rupture d’approvisionnement en Australie et au Brésil où des barrages miniers ont cédé entrainant plusieurs morts, prendront fin en 2020.

En attendant, le numéro Un mondial de la sidérurgie et de l’exploitation minière, ArcelorMittal qui embauche environ 2500 personnes à Fermont et Port-Cartier, profite d’une actualité économique favorable en 2019.

La conjoncture est aussi profitable pour Champion Iron au lac Bloom, Tata Steel à Schefferville et Rio Tinto IOC à Labrador City et Sept-Îles.