Quelque 43 000 hectares de forêt ont été touchés par les feux en juin sur la Côte-Nord. Les arbres affectés ne sont pas perdus, si les compagnies comme Boisaco, Résolu et Arbec à Port-Cartier se mobilisent avant que les insectes les envahissent, selon le Conseil de l’industrie forestière du Québec.
Le président et directeur général Jean-François Samray croit que la récolte rapide du bois est faisable, souhaitable pour l’environnement et pourrait être rentable pour l’industrie. Par contre, la transformation affectée par des feux sera complexe en raison de la poussière de la calcination sur l’extérieur des arbres.
La présence d’une usine de biocarburant dans la MRC de Sept-Rivières représente un grand avantage pour la récolte autant des arbres endommagés par des feux que par la tordeuse de bourgeons. Le gouvernement du Québec a déjà un programme pour le bois de feux. Le Conseil de l’industrie forestière veut les autorisations rapides pour replanifier les camps forestiers de l’été 2023.