Les Chambres de commerce de la Côte-Nord et du Québec font de la politique en année électorale

La coprésidente de la Chambre de commerce de Sept-Îles, Uashat mak Mani-utenam Kateri C. Jourdain et le président-directeur général de la Fédération Charles Milliard lors de son passage à Sept-Îles en mai

En tournée à Sept-Îles, le président de la Fédération des Chambres de commerce du Québec Charles Milliard s’intéresse aux enjeux pour une relance de l’économie après la pandémie. La complexité des transports sur la Côte-Nord s’ajoute à la pénurie de main d’œuvre généralisée au Québec. Une partie des solutions sont politiques et le milieu des affaires doit profiter de l’année électorale pour passer le message, selon M. Milliard.

Le président de la Fédération croit que l’accès limité à la Côte-Nord sans pont à Tadoussac et sans transport aérien adéquat, décourage certains investisseurs. «La région est en droit d’attendre plus que des annonces éparpillées ici et là, pense-t-il. Les gouvernements doivent agir avec une vision pour augmenter l’attractivité des régions.»

Hier, Charles Milliard a invité la Chambre de commerce de Sept-Îles, Uashat mak Mani-utenam à devenir un outil pour faire bouger les politiciens en faveur de la Côte-Nord.

Entrevue avec Charles Milliard, président Fédération des Chambres de commerce du Québec, Kateri C. Jourdain, coprésidente de la CCSIUM

La Fédération des Chambres de commerce du Québec prêche pour la force du réseau. Le président Charles Milliard louange la création d’une Alliance sur la Côte-Nord qui donne un poids supplémentaire aux Chambres locales. Pour la coprésidente Kateri C. Jourdain, le changement de nom de la Chambre de Sept-Îles, Uashat mak Mani-utenam et la création de l’Alliance des Chambres de commerce de la Côte-Nord renforcit l’impact du message du milieu des affaires pour le développement régional.