Les changements de comportement des baleines sur la Côte-Nord questionnent les scientifiques

Le capitaine Jacques Gélineau et le plongeur Mario Cyr (photo: Facebook Jacques Gélineau)

Les changements dans l’observation des mammifères marins dans le garde-manger au large de la Côte-Nord préoccupent les experts comme Mario Cyr et Jacques Gélineau. En tournage dans l’archipel de Sept-Îles avec la productrice du film documentaire «L’océan vu du cœur». Les deux écologistes s’interrogent sur les impacts de plus en plus évidents des changements climatiques sur la vie marine du golfe. 

Les observations varient au fil des ans et d’un endroit à l’autre dans le Saint-Laurent. En Minganie et dans Sept-Rivières, les baleines bleues et à bosses ont été moins nombreuses en 2021. On a observé plus de phoques et de dauphins que par le passé. Au large de Tadoussac/Essipit par contre, un nombre record de gros cétacés est enregistré au côté des bélugas.

Tout bouge dans l’océan et la faune s’ajuste. Le Saint-Laurent et le littoral subissent des changements profonds, dont les conséquences demeurent peu connues, selon Jacques Gélineau.

Le passage d’un troupeau d’une cinquantaine de baleines au large de Sept-Îles la semaine dernière n’est peut-être pas une bonne nouvelle, selon le plongeur Mario Cyr. La chaîne alimentaire s’épuise peut-être ailleurs.

Lire aussi : « L’océan vu du cœur », un documentaire fascinant en plein tournage au large de Sept-Îles